Elle a envie de voyages
Aux confins de son cœur
De ressentir le souffle chaud de son âme
Courir sur son visage,
De sentir ses mains parcourir
Son corps exalté,
Ses doigts reconnaître
les passages secrets
qui mènent au nid fécond.
Pour crier à l’unisson
Les mots de l’amour.
Puis au petit matin,
Ele a envie de laisser poindre
les premières lueurs du jour.
De voir la rosée légère
Dans les vignobles
En fines gouttes
Fournir le nectar du jour
Aux amants éperdus.
En leur cœur la vendange se prépare
Les grains sont lourds et sucrés.
Elle rêve de boire encore et encore
Le suc de la vigne
Mais dans cet univers improbable
Dans cette non action
Où l’amour n’est que fantasmes
Et absence de lui.
Il n’y a que les mots qui se laissent dompter.
La rivière de l’amour s’écoule
Vers l’aval
Mais son amont n’est pas le sien
Et résonne dans la clarté des jours
Sa complainte discrète
Du manque de sa vie.
Annick Duplessis
vendredi 16 mars 2007
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