sonorisation et pixilisation
découverte et plaisir
de l'enthousiasme retrouvé
les jeunes pousses
sur le port
en musique
dans le vent
fort
de Leucate
les bateaux
au port
brillent
sous le soleil
en musique,
il donne le tempo
au Tempico
Dans ses textes
les mots s'amusent
se tricotent,
se détricotent
jusqu'au soir
jusqu'à la nuit
les notes fusent
elles rient
la guitare
joue
une corde casse
transition
les chiens aboient
ses mots
nous parlent
nous enveloppent
nous appellent
et le rire fuse
dimanche 11 novembre 2007
lundi 8 octobre 2007
Claude Roy - poésies - Gallimard 1970
Jamais, jamais je ne pourrai dormir
Tranquille aussi
Longtemps que d’autres n’auront pas le sommeil et l’abri
Ni jamais vivre de bon cœur tant qu’il faudra que
D’autres meurent qui ne savent pas pourquoi
J’ai mal au cœur mal à la terre mal au présent
Le poète n’est pas celui qui dit je n’y suis pour personne
Le poète dit j’y suis pour tout le monde
Ne frappez pas avant d’entrer
Vous êtes déjà là
Qui vous frappe me frappe
J’en vois de toutes les couleurs
J’y suis pour tout le monde .
Tranquille aussi
Longtemps que d’autres n’auront pas le sommeil et l’abri
Ni jamais vivre de bon cœur tant qu’il faudra que
D’autres meurent qui ne savent pas pourquoi
J’ai mal au cœur mal à la terre mal au présent
Le poète n’est pas celui qui dit je n’y suis pour personne
Le poète dit j’y suis pour tout le monde
Ne frappez pas avant d’entrer
Vous êtes déjà là
Qui vous frappe me frappe
J’en vois de toutes les couleurs
J’y suis pour tout le monde .
samedi 15 septembre 2007
La Pluie
La forêt frissonne
Sous les crépitements de la pluie
Tombe, tombe
La pluie
Sur nos têtes ,sur nos vies
Gouttes d’eau,
Gouttelettes
Sur nos têtes
La pluie chante
Inlassablement
Sa chanson
Toute la nuit
On entend la pluie
Mille bruits
Mille gouttes
De pluie
Des pensées plein la tête
Toute la nuit
La pluie.
Sous les crépitements de la pluie
Tombe, tombe
La pluie
Sur nos têtes ,sur nos vies
Gouttes d’eau,
Gouttelettes
Sur nos têtes
La pluie chante
Inlassablement
Sa chanson
Toute la nuit
On entend la pluie
Mille bruits
Mille gouttes
De pluie
Des pensées plein la tête
Toute la nuit
La pluie.
Ciel d été
Nuit ombragée
Après le soleil
Après un passage
Fugace
Les yeux grands ouverts
L’intérêt pour elle
Montré là
Causeries, le feu dans la cheminée
Elle, oubliée là
Le loir
Et ses yeux noirs
Passe par là
Et lui vient à elle
Souriant
Il est temps
D’entendre le chant des oiseaux
Le chant des mystères
De lire ses histoires
Ses rêves
Ses amours
Premières fantaisies
L’appel et l’envie
De savoir plus
De rentrer dans son histoire
L’extrême déraison
Butte contre cet impossible.
Après le soleil
Après un passage
Fugace
Les yeux grands ouverts
L’intérêt pour elle
Montré là
Causeries, le feu dans la cheminée
Elle, oubliée là
Le loir
Et ses yeux noirs
Passe par là
Et lui vient à elle
Souriant
Il est temps
D’entendre le chant des oiseaux
Le chant des mystères
De lire ses histoires
Ses rêves
Ses amours
Premières fantaisies
L’appel et l’envie
De savoir plus
De rentrer dans son histoire
L’extrême déraison
Butte contre cet impossible.
Le Cournau
Il est venu
D'un lointain rivage
Galet d'ophyte
Dans la perte active
Brèche dans le méandre
Tape et cogne
La masse sur le burin
En place
Les idées s'effacent
Les pensées s'envolent
Plus de 365 jours passent
La trémie bouge
Trois fois
Espoir
Elle marche
Encore et encore
Pour arriver
Jusqu'à lui
Et puis un grand flash
Entrevue
Entre vies
Entre eux
Il est trop
Il est lui
D'un lointain rivage
Galet d'ophyte
Dans la perte active
Brèche dans le méandre
Tape et cogne
La masse sur le burin
En place
Les idées s'effacent
Les pensées s'envolent
Plus de 365 jours passent
La trémie bouge
Trois fois
Espoir
Elle marche
Encore et encore
Pour arriver
Jusqu'à lui
Et puis un grand flash
Entrevue
Entre vies
Entre eux
Il est trop
Il est lui
lundi 16 juillet 2007
Retour dans la forêt
Car elle veut croire
En l’amour
En la joie
Elle veut le cri de la chouette
Les constellations d’une nuit étoilée
Les secrets espoirs
D’écouter la mélodie
Doucement du chant de l’amour
Les rires de l’insouciance
De l’espérance
De sa venue
Du mystère, de l’attente
Des émois
Des frissons de l’eau qui coure
Qui apaise nos peines
Toujours elle espère
La douceur d’un sourire
D’une main qui caresse
Why not ?
En l’amour
En la joie
Elle veut le cri de la chouette
Les constellations d’une nuit étoilée
Les secrets espoirs
D’écouter la mélodie
Doucement du chant de l’amour
Les rires de l’insouciance
De l’espérance
De sa venue
Du mystère, de l’attente
Des émois
Des frissons de l’eau qui coure
Qui apaise nos peines
Toujours elle espère
La douceur d’un sourire
D’une main qui caresse
Why not ?
Crève-cœur
Brouillard épais
Qui cache les jours heureux
Des temps de l’enfance
De la jeunesse folle
D’une autre folie
C’était hier
Des liens nous lient
A elle
Petite sœur
Et pourtant
Rien ne pourra
Vaincre notre espoir
Dans ce pavillon
Ce jardin
Où les ombres sans espoirs
Errent, apeurées
Parfois un sourire.
On veut te garder
Avec nous
Loin est le temps du bonheur
Loin ses rires et son exubérance
Pleurent nos cœurs
Saignent nos douleurs
Pour notre sœur
Qui cache les jours heureux
Des temps de l’enfance
De la jeunesse folle
D’une autre folie
C’était hier
Des liens nous lient
A elle
Petite sœur
Et pourtant
Rien ne pourra
Vaincre notre espoir
Dans ce pavillon
Ce jardin
Où les ombres sans espoirs
Errent, apeurées
Parfois un sourire.
On veut te garder
Avec nous
Loin est le temps du bonheur
Loin ses rires et son exubérance
Pleurent nos cœurs
Saignent nos douleurs
Pour notre sœur
mercredi 27 juin 2007
Le château
Dans un univers virtuel
Il est loin ce château
Il l'appelle et l'étonne
Elle entend
Ses mots
Qui reviennent
Se promènent
Des mots hommes
Des mots femmes
Des mots tendres
Dans ce rêve
Elle lit
Des espoirs
Des vouloirs
Sa joie explose
Deux sur trois
Energie et poésie
Contre la maladie
Petite soeur
Elle mène le combat
Avec les mots avec l'espoir
Elle envoie sa missive
Au chatelain de son coeur
Dans ce monde
Où il n'y a pas de barreaux
Pas de contraintes
Où l'amour est libre
De prendre son envol
Il tourne et retourne
Autour d'elle
Il dore sa vie
Il pimente ses nuits
Il attend son heure
Perhaps
Il est loin ce château
Il l'appelle et l'étonne
Elle entend
Ses mots
Qui reviennent
Se promènent
Des mots hommes
Des mots femmes
Des mots tendres
Dans ce rêve
Elle lit
Des espoirs
Des vouloirs
Sa joie explose
Deux sur trois
Energie et poésie
Contre la maladie
Petite soeur
Elle mène le combat
Avec les mots avec l'espoir
Elle envoie sa missive
Au chatelain de son coeur
Dans ce monde
Où il n'y a pas de barreaux
Pas de contraintes
Où l'amour est libre
De prendre son envol
Il tourne et retourne
Autour d'elle
Il dore sa vie
Il pimente ses nuits
Il attend son heure
Perhaps
samedi 23 juin 2007
le jardin des orchidées
dans ce jardin
des ombres passent,
la douleur s'efface
terrassée
par l'esprit fraternel
des esprits qui se joignent
de sa main qui empoigne
de ses yeux qui implorent
et qui pleurent
on attend notre heure
pour ce grand malheur
on ne laissera pas
le doute s'installer
on ira l'aider
dans ce jardin
où la vie s'écoule
à l'envers de nos coeurs
loin du bonheur
crève coeur
et douleur
qu'il est loin
le temps de notre enfance
petite soeur.
des ombres passent,
la douleur s'efface
terrassée
par l'esprit fraternel
des esprits qui se joignent
de sa main qui empoigne
de ses yeux qui implorent
et qui pleurent
on attend notre heure
pour ce grand malheur
on ne laissera pas
le doute s'installer
on ira l'aider
dans ce jardin
où la vie s'écoule
à l'envers de nos coeurs
loin du bonheur
crève coeur
et douleur
qu'il est loin
le temps de notre enfance
petite soeur.
jeudi 14 juin 2007
Entendre
Entendre sa voix
Entendre ses mots
Voir son image
Remonter le temps
Prendre la citadelle
de son cœur
à l’assaut
en riant
avancer dans le chaos
d’une salle immense
espace vide
passage
cascatelles
bruit fracassant
d’une rivière impétueuse
balisages secrets
en opposition
les rires et les passages bas
corps reptation
pensées légères
loin devant
en hauteur
progression souterraine
loin du monde
loin du bruit
près de lui.
Entendre ses mots
Voir son image
Remonter le temps
Prendre la citadelle
de son cœur
à l’assaut
en riant
avancer dans le chaos
d’une salle immense
espace vide
passage
cascatelles
bruit fracassant
d’une rivière impétueuse
balisages secrets
en opposition
les rires et les passages bas
corps reptation
pensées légères
loin devant
en hauteur
progression souterraine
loin du monde
loin du bruit
près de lui.
De Boris Vian « Un poète c’est… »
Un poète
C’est un être unique
A des tas d’exemplaires
Qui ne pense qu’en vers
Et n’écrit qu’en musique
Sur des sujets divers
Des rouges et des verts
Mais toujours magnifiques
Boris Vian
C’est un être unique
A des tas d’exemplaires
Qui ne pense qu’en vers
Et n’écrit qu’en musique
Sur des sujets divers
Des rouges et des verts
Mais toujours magnifiques
Boris Vian
mardi 5 juin 2007
l'amour en secret
Secret amour
Qui caresse son coeur
Car est ce crêt
Au dessus de la combe
Qui domine
Victorieux
Première rivière
Première victoire
Dans le val de ses pensées
Le fantasque chevalier
Chevauche ses rêves
Elle cherche la cluse
Qui l'amènera
Dans son monde
Au delà des nuages
Au delà des rivages
Cascades du Hérisson et gour bleu
Beau Jura
Chez Odile et Pascal
Renard dans la neige
Salamalekoum
I feel him
Qui caresse son coeur
Car est ce crêt
Au dessus de la combe
Qui domine
Victorieux
Première rivière
Première victoire
Dans le val de ses pensées
Le fantasque chevalier
Chevauche ses rêves
Elle cherche la cluse
Qui l'amènera
Dans son monde
Au delà des nuages
Au delà des rivages
Cascades du Hérisson et gour bleu
Beau Jura
Chez Odile et Pascal
Renard dans la neige
Salamalekoum
I feel him
mercredi 16 mai 2007
ma soeur souffrance
soeur souffrance
où est ma petite soeur?
malade, anéantie
les pleurs n'y pourront rien changé
le temps de notre enfance
mon coeur au loin
en friches,
face à toi
maladie de Pick
démence fronto-temporale
douleurs en mon coeur
où es tu petite soeur?
enfermée, aseptisée
dans une camisole chimique
mon coeur souffre
mon âme crie sa douleur
ma petite soeur
corps sans vie
âme errante
et ma grande soeur
qui pleure avec moi
deux soeurs qui pleurent
leur soeur
ni morte ni vivante
douleur en leur coeur
Et sa fille , et son fils
unis dans les pleurs
Et son compagnon
sourd à ses plaintes
seul sans elle
Pourquoi ces années de souffrance
sans fin
Pourquoi ?
Petite soeur,
Tous, on t'aime.
mercredi 28 mars 2007
coeur en otage
ni la pluie
ni le vent
ni la neige
ni l'enfant
n'éteindra le feu ardent
qui brûle
dans son coeur
sensation de vie intense
à un fil suspendue
dans le vide de l'abîme
joie
de la main qui se tend
de la corde lancée
du crawl qui s'accroche
sans peur aucune
elle se hisse
elle passe
elle remonte
le long de sa vie
et savoure
l'instant
hors du temps
border life
sa vie
continue
prisonnière
de son coeur
de son âme
what about his body?
ni le vent
ni la neige
ni l'enfant
n'éteindra le feu ardent
qui brûle
dans son coeur
sensation de vie intense
à un fil suspendue
dans le vide de l'abîme
joie
de la main qui se tend
de la corde lancée
du crawl qui s'accroche
sans peur aucune
elle se hisse
elle passe
elle remonte
le long de sa vie
et savoure
l'instant
hors du temps
border life
sa vie
continue
prisonnière
de son coeur
de son âme
what about his body?
vendredi 23 mars 2007
un enfant , un poème
un enfant qui apprend une poésie,
c'est beau et c'est vrai
un enfant qui s'étonne des mots,
et qui s'enchante de ce qu'il lit
à voix haute
ou à voix basse
c'est beau et c'est vrai
il mime, il se lève
il rit,il chante
les mots l'appellent il vient vers eux
sans retenue et sans complexe,
un enfant qui apprend une poésie,
c'est beau et c'est vrai
sans gêne
et avec ardeur
ou bien il trébuche et il peine
il souffle, et il trime
une ligne, puis une autre
un enfant qui apprend une poésie
c'est beau et c'est vrai
et enfin , la victoire
il récite sans peine le poème
à sa mère, à son père
devant d'autres enfants
à sa maitresse, à son maître
un enfant qui apprend une poésie
c'est beau et c'est vrai
Puis un poème
ça se dessine,
ça se colore
et ça vit dans nos têtes
dans nos vies
un enfant qui apprend une poésie
c'est beau et c'est vrai .
Annick Duplessis
c'est beau et c'est vrai
un enfant qui s'étonne des mots,
et qui s'enchante de ce qu'il lit
à voix haute
ou à voix basse
c'est beau et c'est vrai
il mime, il se lève
il rit,il chante
les mots l'appellent il vient vers eux
sans retenue et sans complexe,
un enfant qui apprend une poésie,
c'est beau et c'est vrai
sans gêne
et avec ardeur
ou bien il trébuche et il peine
il souffle, et il trime
une ligne, puis une autre
un enfant qui apprend une poésie
c'est beau et c'est vrai
et enfin , la victoire
il récite sans peine le poème
à sa mère, à son père
devant d'autres enfants
à sa maitresse, à son maître
un enfant qui apprend une poésie
c'est beau et c'est vrai
Puis un poème
ça se dessine,
ça se colore
et ça vit dans nos têtes
dans nos vies
un enfant qui apprend une poésie
c'est beau et c'est vrai .
Annick Duplessis
"Un poème " de Raymond Queneau
Bien placés bien choisis
Quelques mots font une poésie
Les mots il suffit qu’on les aime
Pour écrire un poème
On sait pas toujours ce qu’on dit
Lorsque naît la poésie .
Faut ensuite rechercher le thème
Pour intituler le poème
Mais d’autres fois on pleure on rit
En écrivant la poésie
Ça a toujours kekchose d’extrême
Raymond QUENEAU
Si tu t’imagines - Gallimard
Quelques mots font une poésie
Les mots il suffit qu’on les aime
Pour écrire un poème
On sait pas toujours ce qu’on dit
Lorsque naît la poésie .
Faut ensuite rechercher le thème
Pour intituler le poème
Mais d’autres fois on pleure on rit
En écrivant la poésie
Ça a toujours kekchose d’extrême
Raymond QUENEAU
Si tu t’imagines - Gallimard
vendredi 16 mars 2007
Parce que le printemps revient
Elle a envie de voyages
Aux confins de son cœur
De ressentir le souffle chaud de son âme
Courir sur son visage,
De sentir ses mains parcourir
Son corps exalté,
Ses doigts reconnaître
les passages secrets
qui mènent au nid fécond.
Pour crier à l’unisson
Les mots de l’amour.
Puis au petit matin,
Ele a envie de laisser poindre
les premières lueurs du jour.
De voir la rosée légère
Dans les vignobles
En fines gouttes
Fournir le nectar du jour
Aux amants éperdus.
En leur cœur la vendange se prépare
Les grains sont lourds et sucrés.
Elle rêve de boire encore et encore
Le suc de la vigne
Mais dans cet univers improbable
Dans cette non action
Où l’amour n’est que fantasmes
Et absence de lui.
Il n’y a que les mots qui se laissent dompter.
La rivière de l’amour s’écoule
Vers l’aval
Mais son amont n’est pas le sien
Et résonne dans la clarté des jours
Sa complainte discrète
Du manque de sa vie.
Annick Duplessis
Aux confins de son cœur
De ressentir le souffle chaud de son âme
Courir sur son visage,
De sentir ses mains parcourir
Son corps exalté,
Ses doigts reconnaître
les passages secrets
qui mènent au nid fécond.
Pour crier à l’unisson
Les mots de l’amour.
Puis au petit matin,
Ele a envie de laisser poindre
les premières lueurs du jour.
De voir la rosée légère
Dans les vignobles
En fines gouttes
Fournir le nectar du jour
Aux amants éperdus.
En leur cœur la vendange se prépare
Les grains sont lourds et sucrés.
Elle rêve de boire encore et encore
Le suc de la vigne
Mais dans cet univers improbable
Dans cette non action
Où l’amour n’est que fantasmes
Et absence de lui.
Il n’y a que les mots qui se laissent dompter.
La rivière de l’amour s’écoule
Vers l’aval
Mais son amont n’est pas le sien
Et résonne dans la clarté des jours
Sa complainte discrète
Du manque de sa vie.
Annick Duplessis
mercredi 14 mars 2007
L’impossible ailleurs
Tu grilles tes nuits enfumées de lune
dans les rires de l’absence
et les matins sont difficiles
les jours où tout recommence
et l’appel de l’envie de brume
tu vas chercher refuge auprès des pierres millénaires
te rassurer, et sentir ton corps
courir dans les méandres sans fin
d’une histoire bizarre
qui plane au dessus de nous
elle, veut crier l’injustice
elle, veut l’amitié là.
Paysage forêt, mystère
envie déraison, calme ta force
et ne la surprends plus au détour des jours
quotidien ne la laisse pas filer
à la dérive, retiens ses mains retiens ses yeux
raconte lui l’histoire d’amours impossibles
raconte lui la morale des temps
ne l’entraîne plus sur les pentes de l’envie
elle ira chercher l’impossible ailleurs.
et perdre son corps furieusement
dans les tourbillons de l’abîme
et tu ne sais pourquoi le doute est là.
Ecrire, jusqu’à la fin des mots
les lèvres se dénouent enfin
de l’amertume prison.
dans les rires de l’absence
et les matins sont difficiles
les jours où tout recommence
et l’appel de l’envie de brume
tu vas chercher refuge auprès des pierres millénaires
te rassurer, et sentir ton corps
courir dans les méandres sans fin
d’une histoire bizarre
qui plane au dessus de nous
elle, veut crier l’injustice
elle, veut l’amitié là.
Paysage forêt, mystère
envie déraison, calme ta force
et ne la surprends plus au détour des jours
quotidien ne la laisse pas filer
à la dérive, retiens ses mains retiens ses yeux
raconte lui l’histoire d’amours impossibles
raconte lui la morale des temps
ne l’entraîne plus sur les pentes de l’envie
elle ira chercher l’impossible ailleurs.
et perdre son corps furieusement
dans les tourbillons de l’abîme
et tu ne sais pourquoi le doute est là.
Ecrire, jusqu’à la fin des mots
les lèvres se dénouent enfin
de l’amertume prison.
mardi 13 mars 2007
Gouffre
Un chemin,
roule le désir
sourd.
Le cheminement en la grotte
d’oubli de lui,
mélancolique envie.
Nécrose tes désirs,
toujours l’image vient troubler sa route,
parcours entre le chaos des âges enfouis.
Ils cherchent là l’introuvable,
ils sondent les échos des âges,
ils sentent leur corps vibrer
au rythme de la pierre
qui exhale ses secrets ;
et le gouffre résonne
de leurs chants.
Diaclase, paroi,
soudée à l’espace,
corde, le soleil.
Annick Duplessis
roule le désir
sourd.
Le cheminement en la grotte
d’oubli de lui,
mélancolique envie.
Nécrose tes désirs,
toujours l’image vient troubler sa route,
parcours entre le chaos des âges enfouis.
Ils cherchent là l’introuvable,
ils sondent les échos des âges,
ils sentent leur corps vibrer
au rythme de la pierre
qui exhale ses secrets ;
et le gouffre résonne
de leurs chants.
Diaclase, paroi,
soudée à l’espace,
corde, le soleil.
Annick Duplessis
un poème de Boris Vian (1920-1959)
Un poète, c'est...
Un poète
C'est un être unique
A des tas d'exemplaires
Qui ne pense qu'en vers
Et n'écrit qu'en musique
sur des sujets divers
Des rouges et des verts
Mais toujours magnifiques
Boris Vian
Un poète
C'est un être unique
A des tas d'exemplaires
Qui ne pense qu'en vers
Et n'écrit qu'en musique
sur des sujets divers
Des rouges et des verts
Mais toujours magnifiques
Boris Vian
mercredi 28 février 2007
Il faut (2007)
Il faut un temps
Pour arriver enfin,
A dire,
L’absence.
Il faut du temps
Pour arriver enfin,
A écrire,
L’envie.
Il faut le courage
Pour arriver enfin,
A s’avouer,
le manque.
Il faut l’espoir
Pour arriver enfin,
A colorer,
Sa vie.
Il faut l’amitié
Pour arriver enfin ,
A comprendre,
L’autre.
Il faut la passion
Pour arriver enfin,
A vivre,
A l’unisson.
Il faut des rêves
Pour arriver enfin,
Jusqu’à lui.
Pour arriver enfin,
A dire,
L’absence.
Il faut du temps
Pour arriver enfin,
A écrire,
L’envie.
Il faut le courage
Pour arriver enfin,
A s’avouer,
le manque.
Il faut l’espoir
Pour arriver enfin,
A colorer,
Sa vie.
Il faut l’amitié
Pour arriver enfin ,
A comprendre,
L’autre.
Il faut la passion
Pour arriver enfin,
A vivre,
A l’unisson.
Il faut des rêves
Pour arriver enfin,
Jusqu’à lui.
mardi 27 février 2007
Aux lecteurs avertis (2006)
Ecrire, saisir les mots au vol
Avant qu’ils ne s’échappent.
Ecrire les secrets de l’ âme,
les livrer pied et poings liés,
C’est aussi crier la révolte
C’est aussi construire du sens
Là où il n’y a
Que routine et contraintes.
Etre lu , c’est réaliser l’écrit,
C’est l’enfanter, lui donner la vie.
C’est le pouvoir de chacun, la puissance suprême.
Sans lecteur l’écriture est stérile,
Quelle joie de penser aux lecteurs avertis
Penché sur la feuille,
Sans lunette de surcroît !
Ecrire, c’est dire la soif d’aventure
De premières, de puits insondables,
De rivières fougueuses ou dociles
De parcours souterrains toujours plus longs,
Les chaînes se brisent.
Jouer avec les mots
Sentir leurs forces
et leurs multiples facettes,
j’ai envie de liberté,
ami(e) lecteur(trice),
j’ai envie d’écrire
la force du vouloir
les cascades de rires
les gours de l’espérance,
les mille et une ruses
de la mante religieuse.
L’étonnement de son come-back.
De ses messages.
Coup de cœur, cœur à cœur
Corps à corps.
Corps à cœur, telle une chimère
Il l’obsède.
Amour à cœur.
Ami(e) lecteur(trice)
Sens-tu
Le parfum de cette fleur en l’hiver éclose ?
Just now.
Annick Duplessis
Avant qu’ils ne s’échappent.
Ecrire les secrets de l’ âme,
les livrer pied et poings liés,
C’est aussi crier la révolte
C’est aussi construire du sens
Là où il n’y a
Que routine et contraintes.
Etre lu , c’est réaliser l’écrit,
C’est l’enfanter, lui donner la vie.
C’est le pouvoir de chacun, la puissance suprême.
Sans lecteur l’écriture est stérile,
Quelle joie de penser aux lecteurs avertis
Penché sur la feuille,
Sans lunette de surcroît !
Ecrire, c’est dire la soif d’aventure
De premières, de puits insondables,
De rivières fougueuses ou dociles
De parcours souterrains toujours plus longs,
Les chaînes se brisent.
Jouer avec les mots
Sentir leurs forces
et leurs multiples facettes,
j’ai envie de liberté,
ami(e) lecteur(trice),
j’ai envie d’écrire
la force du vouloir
les cascades de rires
les gours de l’espérance,
les mille et une ruses
de la mante religieuse.
L’étonnement de son come-back.
De ses messages.
Coup de cœur, cœur à cœur
Corps à corps.
Corps à cœur, telle une chimère
Il l’obsède.
Amour à cœur.
Ami(e) lecteur(trice)
Sens-tu
Le parfum de cette fleur en l’hiver éclose ?
Just now.
Annick Duplessis
Etampes (1976)
lundi 26 février 2007
un poème en ligne de Raymond Queneau
Bien placés bien choisis
Quelques mots font une poésie
les mots il suffit qu'on les aime
pour écrire un poème
On sait pas toujours ce qu'on dit
Lorsque naît la poésie
Faut encore rechercher le thème
Pour intituler le poème
Mais d'autres fois on pleure on rit
En écrivant la poésie
ça toujours kekchose d'extrême
Un poème
Raymond QUENEAU
si tu t'imagines - Gallimard
Quelques mots font une poésie
les mots il suffit qu'on les aime
pour écrire un poème
On sait pas toujours ce qu'on dit
Lorsque naît la poésie
Faut encore rechercher le thème
Pour intituler le poème
Mais d'autres fois on pleure on rit
En écrivant la poésie
ça toujours kekchose d'extrême
Un poème
Raymond QUENEAU
si tu t'imagines - Gallimard
samedi 24 février 2007
L’amour fugitif
Tu es l’amour hors la loi,
Citadelle imprenable,
Tu règnes sur les terres grises et rouges,
Le soleil est là,
Les arbres sont hauts.
Je traverse une forêt
pour venir jusqu’à toi.
Tu es le rêve retrouvé
Le quotidien transcendé
Les liens d’une autre vie
Se renouent.
Tu es niché dans un creux
De ma mémoire.
Ressurgi du passé.
Tu assailles mon esprit.
Tu accompagnes mes jours.
Je ris de ton ardeur.
Je veux ta saveur.
L’amour enfante les mots.
Je veux te parler, je veux crier
La légèreté de mon cœur,
De ces jours heureux.
Aux douces pensées retrouvées.
Ce cœur meurtri par tant de souffrances s’étonne
De tes paroles douces et profondes
De tes attentions d’un autre monde.
De tes mots caresses.
Où est le fougueux cavalier ?
Il attend l’heure.
Il prépare la couche nuptiale.
Le vent s’engouffre dans les arbres.
Les oiseaux chantent la vie.
La salsepareille envahit l’espace.
Et toi, tu luttes vaillamment
Paroles enivrantes où vouloir et pouvoir
Cohabitent dans un même univers.
Les pensées s’envolent, le calme règne.
Douceur et rêverie de l’attente.
Les désirs se creusent, l’appel de la vie est en toi.
Et moi, je l’entends.
Il m’attire et m’entraîne
Vers toi.
Baby.
Annick Duplessis
Citadelle imprenable,
Tu règnes sur les terres grises et rouges,
Le soleil est là,
Les arbres sont hauts.
Je traverse une forêt
pour venir jusqu’à toi.
Tu es le rêve retrouvé
Le quotidien transcendé
Les liens d’une autre vie
Se renouent.
Tu es niché dans un creux
De ma mémoire.
Ressurgi du passé.
Tu assailles mon esprit.
Tu accompagnes mes jours.
Je ris de ton ardeur.
Je veux ta saveur.
L’amour enfante les mots.
Je veux te parler, je veux crier
La légèreté de mon cœur,
De ces jours heureux.
Aux douces pensées retrouvées.
Ce cœur meurtri par tant de souffrances s’étonne
De tes paroles douces et profondes
De tes attentions d’un autre monde.
De tes mots caresses.
Où est le fougueux cavalier ?
Il attend l’heure.
Il prépare la couche nuptiale.
Le vent s’engouffre dans les arbres.
Les oiseaux chantent la vie.
La salsepareille envahit l’espace.
Et toi, tu luttes vaillamment
Paroles enivrantes où vouloir et pouvoir
Cohabitent dans un même univers.
Les pensées s’envolent, le calme règne.
Douceur et rêverie de l’attente.
Les désirs se creusent, l’appel de la vie est en toi.
Et moi, je l’entends.
Il m’attire et m’entraîne
Vers toi.
Baby.
Annick Duplessis
vendredi 23 février 2007
Dieu
Vingt dieux, vint dieu
vains dieux, à dieu va
du vin dieu
nom de dieu,
crée, nom de dieu
crédits eux
saint dieu
ceint les biens
saint dieu
elle vit dieu lui sourire
archi-dieu
vient dieu
eh doux dieu
eh, d’où dieu tu viens ?
crénom de non
crée toi un nom
crédieu
le gourou, gros gourou
tu te crois le dieu
et tu vis bien gourou
et la misère et la faim connaît
gros dieu, gras dieu
de gourou
vains dieux, à dieu va
du vin dieu
nom de dieu,
crée, nom de dieu
crédits eux
saint dieu
ceint les biens
saint dieu
elle vit dieu lui sourire
archi-dieu
vient dieu
eh doux dieu
eh, d’où dieu tu viens ?
crénom de non
crée toi un nom
crédieu
le gourou, gros gourou
tu te crois le dieu
et tu vis bien gourou
et la misère et la faim connaît
gros dieu, gras dieu
de gourou
Annick Duplessis
jeudi 22 février 2007
Terre des femmes (poème publié en 1983)
Dire un désir
sans nom de tendresse
sans autre nom d’une autre vie
sans nom de liberté
sans nom de tes lèvres
sans nom de tes mains.
Criante la douleur
se tordent les mains blessées
en pluies fines
dans le sable
se perdent.
Reste le désir des mots
qui flotte dans l’air
en brises légères
dans la circonférence maximale
la foule l’acclame
en terre des femmes.
sans nom de tendresse
sans autre nom d’une autre vie
sans nom de liberté
sans nom de tes lèvres
sans nom de tes mains.
Criante la douleur
se tordent les mains blessées
en pluies fines
dans le sable
se perdent.
Reste le désir des mots
qui flotte dans l’air
en brises légères
dans la circonférence maximale
la foule l’acclame
en terre des femmes.
mardi 20 février 2007
Chez Louise (1)
Vers Paris tu t’en vas
Le train te mène à grande vitesse
Vers les lieux de ton enfance
Chez Louise retrouvée
Pour trois petits jours.
Dans son sweet home
A Chatenay-Malabry
Tu l’emmènes avec toi,
passager clandestin.
Ami ou Alien ?
Tu trembles et tu soupires
Tu doutes et tu espères.
Spleen et dérives
Univers poétique pour dire les songes,
Sur les chemins de l’envie.
Dire en filigrane
les mots de ta vie
dire ton cœur,
hors du quotidien
la boussole de ta vie s’affole,
tu la déroutes
Il t’est familier
Tu le connais mais d’où ?
-« Ne dis pas ouais »
Louise te l’a souvent dit.
Les rires ont fusé
Au Cèdre du Liban
D’abord rue Falguière,
Puis rue de Vaugirard,
Puis en bas de l’avenue du Maine
Dans la froideur du soir
Les amies retrouvées
Se racontent.
La joie forte règne.
Qu’ils sont doux ces moments arrêtés
Dans le temps de la vie.
Qu’ils comptent pour toi.
Mais un écho te murmure à l’ oreille
-« Toi et moi ça m’intéresse »
Alors tu fonds comme la neige au soleil
Et tu craques
Help !
[1] Voyage à Paris début mars 06 pour aller voir Louise
Le train te mène à grande vitesse
Vers les lieux de ton enfance
Chez Louise retrouvée
Pour trois petits jours.
Dans son sweet home
A Chatenay-Malabry
Tu l’emmènes avec toi,
passager clandestin.
Ami ou Alien ?
Tu trembles et tu soupires
Tu doutes et tu espères.
Spleen et dérives
Univers poétique pour dire les songes,
Sur les chemins de l’envie.
Dire en filigrane
les mots de ta vie
dire ton cœur,
hors du quotidien
la boussole de ta vie s’affole,
tu la déroutes
Il t’est familier
Tu le connais mais d’où ?
-« Ne dis pas ouais »
Louise te l’a souvent dit.
Les rires ont fusé
Au Cèdre du Liban
D’abord rue Falguière,
Puis rue de Vaugirard,
Puis en bas de l’avenue du Maine
Dans la froideur du soir
Les amies retrouvées
Se racontent.
La joie forte règne.
Qu’ils sont doux ces moments arrêtés
Dans le temps de la vie.
Qu’ils comptent pour toi.
Mais un écho te murmure à l’ oreille
-« Toi et moi ça m’intéresse »
Alors tu fonds comme la neige au soleil
Et tu craques
Help !
[1] Voyage à Paris début mars 06 pour aller voir Louise
La louve
Quand la nuit est noire
La louve sort du bois
Et appelle le loup
Pleine lune, pleine louve
Le ballet de l’amour la prend
Toute entière
Elle attend le loup
qui se tend
la louve s’abandonne
mais elle est seule
le loup tourne en rond
dans sa cage dorée
son corps à cran
la louve est ondulante
affamée et pensive
son corps transpire
mais le loup est loin
enfin, il monte sur la colline
et hurle à la louve pleine
son message.
La louve sort du bois
Et appelle le loup
Pleine lune, pleine louve
Le ballet de l’amour la prend
Toute entière
Elle attend le loup
qui se tend
la louve s’abandonne
mais elle est seule
le loup tourne en rond
dans sa cage dorée
son corps à cran
la louve est ondulante
affamée et pensive
son corps transpire
mais le loup est loin
enfin, il monte sur la colline
et hurle à la louve pleine
son message.
Le Boogie Woogie du Balai
Tombes wisigothiques,
habitats néolithiques,
toujours de l’avant, attention au tournant,
que tous les passagers se rassemblent
pour le voyage.
Un crayon pour les rêves,
et de la confiture sur les tartines.
Femmes, plus de sacrifices ;
nous avons bouté les féroces hors des quartiers.
Synthésia, elle, a trouvé son autre aile,
elle, fi donc Eve.
La jouissance creuse le désir,
fenêtre sur le riz fifi,
trois fois tous les deux jours
des sardines de bénitier,
kidnapping dans le congélo,
produit leader, marché porteur,
vin dieu, horreur et putréfaction
musique douce, ambiance, ambiance,
du rififi dans la cuisine,
dialogues, tribunes sculptures poubelles,
dans l’inter espace vogue à la dérive
le rafiot.
Bruits de casserole,
détonateurs.
Grenache servi sur petite table, court circuit
une équipe efficiente s’active
Quel est le programme pour aujourd’hui ?
qui, fait la vaisselle ?marteau,
qui, lave le sol ? puissance,
qui, repasse ? explosion ;
Enfin, chacun de ces messieurs hautement qualifié
s’active à rendre plus agréable la vie à ces dames
qui pensent au mille et une façons
de renverser les habitudes,
le grand pied quôah !
D’entendre le doux bzz, bzz de tous ces ménagers
qui louent leur service
au SMIC
mais attention, avec diplômes
d’employé de collectivités
enfin les rôles changent
au théâtre.
habitats néolithiques,
toujours de l’avant, attention au tournant,
que tous les passagers se rassemblent
pour le voyage.
Un crayon pour les rêves,
et de la confiture sur les tartines.
Femmes, plus de sacrifices ;
nous avons bouté les féroces hors des quartiers.
Synthésia, elle, a trouvé son autre aile,
elle, fi donc Eve.
La jouissance creuse le désir,
fenêtre sur le riz fifi,
trois fois tous les deux jours
des sardines de bénitier,
kidnapping dans le congélo,
produit leader, marché porteur,
vin dieu, horreur et putréfaction
musique douce, ambiance, ambiance,
du rififi dans la cuisine,
dialogues, tribunes sculptures poubelles,
dans l’inter espace vogue à la dérive
le rafiot.
Bruits de casserole,
détonateurs.
Grenache servi sur petite table, court circuit
une équipe efficiente s’active
Quel est le programme pour aujourd’hui ?
qui, fait la vaisselle ?marteau,
qui, lave le sol ? puissance,
qui, repasse ? explosion ;
Enfin, chacun de ces messieurs hautement qualifié
s’active à rendre plus agréable la vie à ces dames
qui pensent au mille et une façons
de renverser les habitudes,
le grand pied quôah !
D’entendre le doux bzz, bzz de tous ces ménagers
qui louent leur service
au SMIC
mais attention, avec diplômes
d’employé de collectivités
enfin les rôles changent
au théâtre.
dimanche 18 février 2007
Choux, carottes et poireaux
Choux, carottes et poireaux
terre humide
vert de jade
bleu d’azur
choux, carottes et poireaux
terre de sienne
vert de pomme
bleu ara
choux, carottes et poireaux
terre de verre
vert de gris
bleu de presse
choux, carottes et poireaux
terre en terre
bleu de bleu
choux, carottes et poireaux
terre à terre
verre à verre
bleu gauloise
choux, carottes et poireaux
écocinétique
sur un sol en plastique
choux, carottes et poireaux, croissez.
vendredi 16 février 2007
Blogui-Blogga
Pas facile de bloguer!
mon premier fût créé par un élève
expert en la matière sur mon mobile,
j'ai essayé: quelle galère pour écrire deux mots.
Mais, du virus je fus atteinte!
de loin et de très loin je préfère la feuille virtuelle de blogger.com
Après avoir cherché et cherché en solo sur plusieurs sites ;
Le vôtre était sans doute plus adapté à ma tournure de pensée.
Mais ce n'est pas gagné. car une atmosphère ,
aimerais créer avec de la couleur et des dessins,
c'est une autre histoire à suivre...
Romance
Elle a envie
Vie d’une romance
Qui se rapproche de son univers
Le passé devient futur
Son cœur est joie
Elle se ressaisit et entend sa voix
Murmurer dans le vent froid de l’hiver
Les mots doux de l’été brulant.
Etonnement de l’instant,
Elle craque et l’appelle de ses vœux
Elle sent le jour proche
L’instant de la rencontre
Elle ré écrit l’histoire
Dans le ciel et dans le feu
De ses désirs enfouis
Pour oublier le chagrin
les absences.
Elle aime ses mystères,
ses secrets
fait de miel et de rires
de jeux et de rêveries
elle se plait à lire et à relire
cette romance
Fusion.
Vie d’une romance
Qui se rapproche de son univers
Le passé devient futur
Son cœur est joie
Elle se ressaisit et entend sa voix
Murmurer dans le vent froid de l’hiver
Les mots doux de l’été brulant.
Etonnement de l’instant,
Elle craque et l’appelle de ses vœux
Elle sent le jour proche
L’instant de la rencontre
Elle ré écrit l’histoire
Dans le ciel et dans le feu
De ses désirs enfouis
Pour oublier le chagrin
les absences.
Elle aime ses mystères,
ses secrets
fait de miel et de rires
de jeux et de rêveries
elle se plait à lire et à relire
cette romance
Fusion.
La forêt
Eau riante
chantante,
tu scintilles sous le soleil
tu dévales les pentes
tu cours sur les galets
tu cascades
en rideau
de pluie
fraîche et douce
tu nous mènes à elle
la rivière souterraine
que l’on espère
fougères exubérantes
monde minéral
couvert végétal
peuplé d’habitants pacifiques
qui tolèrent notre présence.
Ici, tout n’est que foisonnement,
fraîcheur et
Sensualité .
La forêt nous donne
Son énergie,
Sa beauté
Et ses risques.
Elle nous délivre du quotidien
Et nous conte ses secrets
Passions souterraines
Falaises abruptes
Saura-t-elle découvrir
Le chemin
Qui mène à lui ?
Au génie de la forêt
That she feels him inside her.
chantante,
tu scintilles sous le soleil
tu dévales les pentes
tu cours sur les galets
tu cascades
en rideau
de pluie
fraîche et douce
tu nous mènes à elle
la rivière souterraine
que l’on espère
fougères exubérantes
monde minéral
couvert végétal
peuplé d’habitants pacifiques
qui tolèrent notre présence.
Ici, tout n’est que foisonnement,
fraîcheur et
Sensualité .
La forêt nous donne
Son énergie,
Sa beauté
Et ses risques.
Elle nous délivre du quotidien
Et nous conte ses secrets
Passions souterraines
Falaises abruptes
Saura-t-elle découvrir
Le chemin
Qui mène à lui ?
Au génie de la forêt
That she feels him inside her.
Cœur partagé
Les désirs inassouvis broient son cœur
Partagé, coupé
Impuissance de dire
Le mal être des jours
Entre le nord et le sud
Entre l’est et l’ouest
Les directions se brouillent
Cœur noué, serré
Elle a mal
Le mal être d’une histoire impossible
Impasse des tristesses
A refouler.
Grain de sable dans le rouage
Des jours.
Fièvre ardente, le mal de vivre
Revient de loin.
Deux pour un
Tu le sais.
Se cachent.
Elle bloque,
Elle attend.
Partagé, coupé
Impuissance de dire
Le mal être des jours
Entre le nord et le sud
Entre l’est et l’ouest
Les directions se brouillent
Cœur noué, serré
Elle a mal
Le mal être d’une histoire impossible
Impasse des tristesses
A refouler.
Grain de sable dans le rouage
Des jours.
Fièvre ardente, le mal de vivre
Revient de loin.
Deux pour un
Tu le sais.
Se cachent.
Elle bloque,
Elle attend.
Saint-Valentin
Elle aimerait recevoir
Un colis
Avec dedans
Des milliers de désirs,
Des baisers
Des caresses
D’un amour ancien
Débutant.
Une envie
Forte de retrouver
L’insouciance d’une nuit
Interminable
Sous les coups redoublés
De l’ardeur amoureuse
Inassouvie
Et gourmande.
Pour retrouver cet émoi
Des retrouvailles tardives.
Qu’elle est douce et folle
Cette pensée.
Elle envoie en retour
Désirs et fictions
Fantasmes et plaisirs
Au fantasque chevalier
De son cœur.
You love me. Do you ?
jeudi 15 février 2007
A Lou et à tous les visiteurs potentiels
A Lou , lectrice fidèle et à tous les visiteurs potentiels à venir
Que c'est difficile!!!
j'ai réussi à créer
un autre blog
avec la nouvelle version
après maint
et maint détours
galère de galère!!!
il est tard
le petit lapin
ne dort pas
suis contente car
suis sortie du bug
pas complètement
out
la nana
demain, je supprime le blog ancienne version
et, à nous
la bloguimania
on s'enthousiasme
c'est génial et très ludique
mais, on veut des lecteurs et des lectrices
Alors va falloir,
les trouver
pour donner notre prose
à lire
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